L’échappée balnéaire de la direction et de l’administration de l’Arche Oise

Comme pour les directeurs qui s’isolent une semaine à « la Ferme » régulièrement, la quasi-totalité du personnel du siège de l’Arche Oise situé à Compiègne, soit quinze personnes, s’est vu offrir par la déléguée de l’association de l’Arche Oise et responsable des services communs, une mise au vert appelé pudiquement « temps de ressourcement ».

Cela s’ajoute à la longue liste des dépenses de fêtes et voyages, ici bien modestes car il ne s’agit pas de pèlerinage à Lourdes, en Israël ou à Rome, ou de déplacement de centaines de personnes se réunissant à Calcutta, aux Etats-Unis ou dernièrement à Belfast (voir http://arche-oise-news.e-monsite.com/blog/l-ostentation-religieuse-de-l-arche.html).

Donateurs et financeurs publiques apprécieront certainement le bonheur qu’ils procurent via leurs contributions sonnantes et trébuchantes. Les assistants volontaires qui triment pour des clopinettes, peut-être un peu moins.

Même des nuages réprobateurs en ont pleuré sur eux. Tourmentés à Saint Quentin-en-Tourmont.

Depuis 2018, l’Arche Oise a déploré des démissions, des services importants ont perdu jusqu’à deux tiers de leur effectif, au grand dam du directeur jusqu’à fin 2018, qui a même pris la liberté de contacter le directeur d’une société vers laquelle un employé avait migré, en lui demandant de ne pas continuer à débaucher son personnel.

Informées, les personnes déjà sur les starting-blocs pour partir, ont hésité à franchir le pas, de peur de voir leur offre de service refusée, mais surtout que leur véléïté de prendre le large arrive aux oreilles de l’Arche. Ce couteux directeur désormais à la retraite, les départs reprennent.

Pour motif personnelle telle qu’un regroupement familial, le conjoint partant sous d’autres latitudes, en est un exemple.

La faiblesse des salaires, du moins pour la base de la pyramide, incite à chercher ailleurs surtout lorsqu’on connait le salaire des dirigeants, dont le premier d’entre eux qui, peu de temps après sa prise de fonction, s’est accordé une très subtentielle augmentation, lui permettant de presque atteindre 80 000 € comme revenus pour 2018.
Son départ à la retraite va soulager les comptes, ses revenus étant quatre fois supérieurs à ceux des assistants salariés. Nous aurons l’occasion d’approfondir ce sujet…

Cela provoque une certaine nausée, confortée quand il est su que ce même dirigeant se fait rembourser des repas alors que ce n’est pas autorisé pour le petit peuple.
« Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais… ».

L’image de l’Arche étant très inégalement perçue dans la population, avec une côte en baisse depuis la mise en lumière des perversions survenues en ses murs, on ne peut que conseiller aux candidats au départ d’indiquer dans leur lettre de motivation que, toujours en poste, ils n’indiquent pas le nom de leur employeur.

Cela est très courant et naturellement accepté. Si le recruteur montre de l’intérêt pour le postulant, il viendra le temps de divulguer l’identité de l’employeur actuel lors d’un entretien  où il sera plus facile de défendre sa cause de vive voix. Dans leur argumentaire, la proximité de leur recherche avec les médiatiques révélations récentes justifira leur volonté de quitter un établissement incompatible avec leur valeurs.

Signalons aux recruteurs que ceux qui quittent l’Arche sont essentiellement des personnes ayant eu une vie professionnelle avant d’intégrer cette association. C’est une population en général expérimentée, beaucoup moins sensible à l’embrigadement communautaire religieux, ayant gardé son libre arbitre en étant restée vigilante et critique intérieurement, sur les pratiques et les us et coutumes locales.

Il en découle qu’un DRH a peu de chance d’avoir sur son bureau le CV d’une personne sectaire. Volontairement ou non, une personne sortante n’est pas en accord avec l’Arche.